Adeline - Premier jour de stage
- Adeline
- 13 janv. 2018
- 3 min de lecture

Aujourd’hui, c’est le premier jour de stage et le réveil à 4h50 est un peu compliqué. Avec Nina nous partons en route pour découvrir le Centre à La Petite Enfance qui nous accueillera pendant 9 semaines. A la descente du bus, nous rencontrons une éducatrice qui travaille au CPE et celle-ci commence de nous accueillir. Je fais la connaissance de Chantal qui sera ma référente durant ce stage. Elle me montre la salle (à l’étage) dans laquelle elle accueille les enfants du groupe « Les Chatons ». Tout se déroule dans cette pièce ; les activités, le repas et la sieste. Dans un premier temps, l’accueil se passe dans une salle du rez-de-chaussée (la section des Tatous pour 3 sections). Là, je fais la connaissance de Nancy, une autre éducatrice. J’ai directement été mise dans l’ambiance de l’accent des québécois et de leurs expressions. Tout d’abord, les éducatrices appellent les enfants « mes amis » ; plutôt original x). Ensuite pour dire « Bonjour », ils disent très souvent « Allo » ; ce qui est un peu perturbant x).
Après 30 minutes d’accueil, les sections se séparent. Avec Chantal, nous allons dans la section « Touche-à-tout » avec deux enfants. L’accueil de cette section se poursuit jusqu’à 8h15 où nous avons une pose de 15 min. Après celle-ci, nous allons dans une autre section pour retrouver les enfants du groupe « Chatons » et aller dans la bonne salle. Là, une collation avec des céréales et du lait leur est proposée. Les enfants restent en jeu libre toute la matinée. Au moment d’aller dehors, les enfants demandent leur chandail, leur tuque, leurs mitaines et leur salopette des neiges, mais qu’est-ce que c’est ? Le chandail est le vêtement qu’on met en haut comme un t-shirt ou un pull ; la tuque est la cousine du bonnet, les mitaines sont l’équivalent des moufles, et la salopette des neiges est ce qu’on appelle un pantalon de ski. Une fois dehors, les enfants s’amusent à glisser sur une sorte de luge ronde et un énorme sourire apparaît sur leurs visages. Les québécois utilisent l’expression « j’ai le goût à » pour dire « j’ai envie de ».
De retour dans la section, les enfants se lavent les mains. Une fois réunit autour de la table, Chantal pioche une étiquette avec un chat de couleur dans une boite. L’enfant qui a ce chat choisit la tâche qu’il effectuera cette semaine (être le chef de fil, nettoyer la table, baisser les volets, donner les couverts, etc.). Chacun des enfants aura alors une tâche à effectuer tout au long de la semaine. Pour le repas, Chantal pose le plat sur une autre table et les enfants viennent eux-mêmes se servir chacun leur tour. Ceci permet aux enfants de se servir en fonction de leur faim. Après le repas, le « chaton » qui a choisi la tâche « mettre les matelas » les disposent dans la salle en fonction des places des enfants. Ceux-ci écoutent l’histoire que leur lit Chantal avant de s’endormir. Après la sieste, les enfants jouent à des jeux calmes avant d’avoir une collation. Les goûters sont différents de ceux en France. En effet, ici, les enfants ont juste eu une poire alors qu’en France ils auraient eu un gâteau, une compote et un yaourt. Ce qui change de l’accueil des enfants en France, c’est que les professionnelles et les parents se tutoient et s’appellent par leur prénom ; chose qu’on ne voit jamais en France (à part dans les crèches parentales). L’accueil du soir se déroule comme celui du matin. Les enfants d’une autre section rejoignent le groupe des « chatons ». Lorsque Chantal termine sa journée, les enfants qui ne sont pas encore partis rejoignent d’autres sections. La galère des transports en commun ne touche pas que Paris, mais aussi Montréal. En effet, après un retard du bus, nous avons eu un problème de métro. Cette journée fut enrichissante et j’ai hâte de retourner en stage demain pour découvrir d’autres choses et de nouveaux mots québécois ;).
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